De la nuit du Philosophe à la musique de la nuit
DOI :
https://doi.org/10.13136/2465-2393/106Mots-clés :
Senancour, Oberman, nature, music, contemplation, meditation, musique, méditationRésumé
ABSTRACT: In Senancour, the night accompanies the initiation process followed by Oberman, being a very strong and toned symbolical setting for his philosophical and metaphysical meditations, which start from the relation between the human and the inanimate. During the night in Thiel, contemplation already outlines a passage of sensualism with Romantic tendency and, although without solving the hero’s problems, at least it allows him to shed light on his true self and his moral laws. However, it’s in his «Fragment romantique» that this search results in the recognition of a music - language of nature allowing communication between beings.RESUME: Chez Senancour, la nuit ponctue le parcours initiatique que suit Oberman, comme décor symbolique très fort, et nuancé, de ses méditations philosophiques et métaphysiques, à partir de la relation entre l’humain et l’inanimé. Dans la nuit de Thiel, la contemplation esquisse déjà un passage du sensualisme à une sensibilité romantique, et permet, sinon de résoudre les problèmes que se pose le héros, du moins d’apporter une lumière sur son moi véritable et ses règles morales. Mais c’est dans le «Fragment romantique» que cette quête aboutit à la reconnaissance d’une langue - musique de la nature, qui permet la communication entre les êtres.
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Publiée
2015-12-23
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