De la musicalité de la nuit
DOI:
https://doi.org/10.13136/2465-2393/105Parole chiave:
Night, Music, European literature, Painting, 19th Century, Nuit, Musique, Littérature européenne, Peinture, XIXe siècleAbstract
ABSTRACT: Obscurity, which attracts less the look than the hearing, makes night a space subtracted to materiality and provided with an oxymoronic dimension, simultaneously silent and musical. The plural voices of the night, in its metamorphic power, are here modulated according to fantastic, magnetic, poetic or pictorial tones. The acoustic and aesthetic correspondences involving interiority and the unconscious, the infinite and the absolute, the moonlight and the Aeolian harp or the nightingale song are also investigated by referring to the complex metaphorical systems in alignment with authors like Goethe, Wackenroder, Jean Paul, E.T.A. Hoffmann, Ossian, Coleridge, Lamartine, Gautier and many more.RESUME: L’obscurité, sollicitant moins le regard que l’ouïe, fait de la nuit un espace soustrait à la matérialité et doté d’une dimension oxymorique, silencieuse et musicale en même temps. Les voix plurielles de la nuit, dans sa puissance métamorphosante, sont ici modulées en en suivant les tonalités fantastiques, magnétiques, poétiques ou picturales. Les correspondances acoustiques et esthétiques impliquant l’intériorité et l’inconscient, l’infini et l’absolu, le clair de lune et la harpe éolienne ou le chant du rossignol, sont sondées, ainsi que les systèmes métaphoriques complexes qui les expriment, chez des auteurs tels que Goethe, Wackenroder, Jean Paul, E.T.A. Hoffmann, Ossian, Coleridge, Lamartine, Gautier et bien d’autres.